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Alors qu’il est chef d’atelier chez Meloche, Xénophon accompagné de Mélanise va annuellement à New York visiter les expositions et galeries où se côtoient les tableaux de grands maîtres, surtout européens. Lors de son premier voyage, en 1890, l’artiste-peintre de 30 ans est fasciné par un chef-d'œuvre exposé au Salon des Champs-Élysées, à Paris, en 1888, « Le troupeau de Mauverand ». Présenté aux États-Unis en 1889, le tableau obtiendra « une mention honorable ». |
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La scène représente un troupeau de vaches broutant dans une clairière entourée d’arbres. Le pâtre se tient non loin à l’arrière, près d’un sous-bois. Séduit par la beauté de l’œuvre, Renaud l’achète.
« Le troupeau de Mauverand » aura une influence bénéfique sur la carrière du jeune artiste. Il sera l’inspiration de son quotidien; il y affinera son goût de la création en tant qu’artiste-peintre de chevalet. La perfection, la beauté et la justesse des traits de l’œuvre de Pezant inspirent, chez Renaud, le souci du beau et du bien fait.
Sources : T.-X. Renaud décorateur d’églises et artiste-peintre, page 43, Éditions Carte Blanche.
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En 1923-1924, T.-X. Renaud fit don de l’œuvre d’art à son fils aîné, Pierre-Gonzalès, architecte.
En juillet 1939, Pierre-Gonzalès sera terrassé par la paratyphoïde à 46 ans. Son fils Marc, alors âgé de onze ans devient, à son tour, propriétaire de cette magnifique « huile sur toile de 5’ X 7’». Il conservera l’œuvre intacte dans son encadrement d’origine.
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À l’âge de 75 ans, en 2003, celui-ci cédera la pleine et entière propriété du
« Troupeau de Mauverand » à sa fille aînée, Michelle.
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Voilà maintenant 100 ans que ce magnifique tableau demeure dans la même famille… |
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